Qui aime bien, châtie bien

Par: Frank Paquette Voyons clair un instant. Le Québec ne sera jamais un pays parce que sa population ne le mérite pas. Sa façon de voter en fait foi et son incapacité à l’indépendance est aussi flagrante que son immaturité.Nous ne sommes même pas une province respectable. On ne mérite certainement même pas de porter le titre de nation.
Notre peuple se définit par ses défaites et ses échecs. La seule révolution de notre histoire fut tranquille et notre fierté patriotique est assise sur notre incapacité à s'ouvrir au reste du monde. Notre cri de guerre est une supplication plaignarde. Notre façon de faire l'indépendance est de la quémander.
Nous appartenons à une fédération qui ne nous ressemble pas et dont le souverain est la reine d'un autre pays, un vrai celui-là.
Nos réalisations ne sont que des mises à niveau de notre société retardataire et notre soi-disant culture n'est qu'un ramassis de plagiats. Notre identité se caractérise par sa non-spécificité et son insécurité. Le québécois a peur de la vérité. Il ne veut pas la dire et surtout ne pas l’entendre. Il préfère la quiétude et le confort de l’unanimité.
Le québécois est un paresseux qui se gave de télé-réalité ou un fermier « essaie des femmes » dans des mises en scènes grotesques. Il aime se valoriser en se comparant à la lie de son genre qui va s’humilier en public dans Célibataires et Nus en affichant sa stupidité et son amour des gros totons.
Un rat doit ressentir la même sensation en se comparant au ver de terre. Mais il ne demeure qu’un rat.
Le québécois préfère le rôle de victime au rôle de justicier. Quand il regarde un film, le québécois ne s’identifie pas au héros de l’histoire mais à son ami dans l’ombre. Le québécois ne se reconnaît pas en Batman. Ni même en Robin. Le québécois c’est Alfred. Le personnage secondaire qui existe pour Batman et qui peut être joué par n’importe quel acteur dont le nom ne marquera la mémoire de personne.
Les plus optimistes s'enorgueillissent des succès internationaux des Céline Dion, Mario Lemieux, Guy Laliberté et autres exceptions et moutons noirs qui ont fui le Québec pour emprunter la route du succès.

Les plus déconnectés souscrivent à une honteuse pensée magique en croyant dur comme fer qu'au lendemain de la souveraineté du Québec, il y aura deux heures d'ensoleillement supplémentaire par jour, ce sera la paix sur la terre. Les soldats seront troubadours, vous connaissez la chanson...
On vénère un drapeau qui nous a été donné par un tyran et le 24 juin de chaque année, on fait tous semblant d'aimer les tounes de Paul Piché ou Harmonium. Mais dès le lendemain, on recommence à vivre en vrai québécois qui renie ses principes et ses valeurs par peur de déplaire et qui a peur de la liberté. Il n’y aura jamais assez de barreaux à sa cage pour le sécuriser.
Le québécois est le mouton qui se tient au centre du troupeau. Il ne voit ni devant, ni derrière mais il est en sécurité.
Je démissionne je ne suis plus québécois. Je retournerais volontiers dans mon pays si seulement j'en avais un.
Bonne soirée et fuck you.
-Frank Paquette